Les tokens non-fongibles attirent beaucoup l’attention dernièrement. D’une part, le grand public se gratte la tête quant aux records toujours plus hauts observés sur les ventes phares, désormais couvertes dans la presse généraliste[1]. D’autre part, des artistes encore non initiés aux blockchains réalisent le potentiel qu’offre la désintermédiation ainsi que les possibilités offertes par la nature programmable de cette nouvelle forme d’art. Entre les deux, se mêle un public varié allant du collectionneur occasionnel au spéculateur aguerri.
Une chose est sûre : les NFTs ne laissent pas indifférent. En effet, en alliant la logique de rareté numérique prouvable à l’art, les NFTs permettent d’explorer de nouvelles formes d’expression. En outre, la dimension programmable des NFTs ouvre la voie à une exploration à peine entamée de nouvelles formes d’interactivité.
Aujourd’hui j’aimerais laisser la théorie de côté autant que possible pour me concentrer sur les usages pratiques observés avec ces NFTs. Nous analyserons donc deux caractéristiques fondamentales des NFTs - leur dimension communautaire et leur capacité à devenir des marqueurs sociaux. Une fois ces deux dimensions établies, nous pourrons considérer différents cas d’utilisation.
Je ne reviens pas sur les caractéristiques fondamentales offertes par les NFTs. J’ai publié un article en 2018 qui couvrait déjà l’essentiel et je suis toujours en accord avec les éléments présentés dans celui-ci : Les tokens non fongibles expliqués par Tortank et Dracaufeu.
Remarque
Les tokens non-fongibles sont un comme un nouveau type de lego utilisé pour représenter des familles d’actifs qui partagent des attributs communs. Ils sont extrêmement pertinents pour des usages à dimension communautaire ou dans les jeux-vidéos mais les NFTs permettent bien plus.
Par exemple en DeFi, un échange inter-actifs sur Curve implique un NFT de “reçu” et plus récemment Uniswap envisage des tokens NFTs pour représenter les positions apporteurs de liquidité (et leur nombreux paramètres) pour la V3.
Toutes ces différentes utilisations de “la technologie NFT” sont pertinentes. Néanmoins pour aujourd’hui, je vais me concentrer sur les utilisations artistiques et communautaires des NFTs.
La dimension communautaire des NFTs
Pour bien comprendre les collectibles et NFTs, je pense qu’il est essentiel de cerner leur dimension communautaire et sociale. D’un point de vue communautaire, la simple possession d’un NFT peut suffire à montrer l’appartenance à un groupe donné, comme les CryptoPunks par exemple.
Pour ma part, je suis convaincu qu’à un niveau primordial les NFTs s’inscrivent directement en réponse à une tendance très humaine : nous sommes tous des collectionneurs, d’une façon ou d’une autre. Les objets habituellement collectés nécessitent de la confiance en l’émetteur pour être certain de la rareté (ex: carte Pokémon). Les NFTs permettent l’existence d’actifs dotés d’une rareté numérique prouvable, ce qui change complètement les paramètres de l’équation.
Désormais, chaque œuvre peut devenir célèbre et l’intégralité de son histoire est accessible à tous et inviolable. Là où dans l’art classique, seule l’histoire des pièces les plus célèbres est racontée (par des sources secondaires), avec les NFTs chaque pièce est logée à la même enseigne : sa création ainsi que chaque achat ou transfert sont enregistrés sur une blockchain publique. Ils sont consultables (et vérifiables) par tous.
Le poids de l’histoire vérifiable
L’histoire d’une œuvre d’art a toujours été partie intégrante de celle-ci. Mais avec l’incorporation de cette histoire directement dans l’objet, sans intermédiation et donc sans nécessité d’avoir une tierce personne qui la conte, on passe à un niveau largement plus intéressant. Ma réflexion est encore jeune sur le sujet, mais je suis convaincu qu’avec cette nouvelle interface inviolable pour accéder à l’histoire de l’objet, vient une revalorisation de celle-ci.
Je teste cette hypothèse avec une œuvre dont j’écris une partie de l’histoire, la fameuse DeLorean 88MPH. En acquérant un quart du total circulant qui est distribué progressivement aux contributeurs de DeFi France / TokenBrice, j’articule simultanément ces deux thèses primordiales sur les NFTs : cette voiture iconique devient à la fois un outil communautaire et un marqueur social. Elle montre l’appartenance à un groupe, tout en permettant de prouver son implication dans celui-ci.
Il est trop tôt pour tirer des conclusions de cette expérience mais néanmoins les premiers résultats sont encourageants : sur les 22 DeLos, 8 ont été distribuées. La meilleure offre de rachat est actuellement à 0.15 ETH, soit environ 3x le prix d’achat initial (88 DAI) mais aucune des 8 personnes qui ont reçu ce NFT n’a craqué. La Delo est malgré tout toujours échangée : l’une d’entre elles vient d’être vendue pour 0.5 ETH.
Pour eux, certains d’entre eux en tout cas, ce NFT a aussi une histoire très personnelle. En effet, il a été le premier objet numérique de ce type possédé par plusieurs des gagnants et le contexte de son acquisition en fait vite un symbole : il a été gagné à la sueur de leur front !
Remarque
Je ne donne aucune consigne quant à la revente lors des donations de NFT. J’encourage les gagnants à garder le NFT si ils l’apprécient, mais leur signale également les opportunités de vente qui existent au moment de la donation si tel est leur souhait.
Les NFTs comme marqueur social : analyse des CrytoPunks
Grâce à la dimension sociale des NFTs, ainsi que leur capacité à incorporer et vérifier leur propre histoire, une autre fonction a émergé pour ceux-ci : ils peuvent servir de marqueur de statut (social). À ce niveau là, je pense qu’utiliser les CryptoPunks en exemple est une évidence.
Ils comptent parmi les premiers projets de collections NTFs sur Ethereum. Leur originalité réside dans leur dimension générative : chaque Punk suit des règles de génération lui allouant divers attributs et caractéristiques plus ou moins rares. Certains Punks sont ainsi devenus quasi légendaires et leur prix également.[2]
Avec le temps, les CryptoPunks sont devenus un symbole qui va largement au-delà des NFTs. C’est désormais l’une des collections de NFTs les plus échangées sur le marché, et le prix “floor” (prix le plus faible pour les Punks les moins rares) est autour de 17 ETH :
Reconnaître la rareté
Connaître et reconnaître les attributs rares d’un Punk devient à la fois un talent et un code permettant l’accès au groupe. Il y a en tout et pour tout 10 000 Punks. Chaque Punk a un type plus ou moins rare ainsi que des attributs, entre 0 et 7 (un seul Punk en a 7 ! ).
Le plus ne fait pas forcément le mieux : la demande pour les Punks avec 0 attribut par exemple est forte grâce à leur rareté : il n’y en a que 8 au total !
Ainsi, il y n’a également que 333 (/10 000) Punks avec 1 attribut, ce qui les rend également assez rares et désirables. De la même manière, les Punks avec 5 (166 unités) ou 6 attributs (11 unités) sont également peu communs.
Le gros de la collection est ainsi constitué des Punks “moyens”, avec 2 (3560 unités), 3 (4501 unités) ou 4 attributs (1420 unités) : ces trois types de Punks constituent à eux seuls presque 95% de l’ensemble des unités.[3]
Les Punks sont désormais au centre de tout un écosystème qui va des intégrations techniques (par exemple le wrapper ERC-721 ou leur intégration dans des index NFTs[4]) aux intégrations artistiques, comme les PicassoPunk :
Tout comme exposer de l’art contemporain choisi avec goût dans son salon projette un certain statut, afficher son Punk devient un symbole qui va bien au-delà de l’objet en lui-même. Il peut désormais être de bon goût d’utiliser un Punk de sa collection comme photo de profil sur Twitter. Bien sûr, plus celui-ci est unique et rare, plus l’audience érudite sera intriguée.
L’analyse des CryptoPunks permet de comprendre de nombreuses choses fondamentales pour assimiler l’usage des NFTs. Néanmoins les cas d’usages pour les NFTs sont bien plus divers. Je vous propose donc d’en explorer quelques autres.
Les principaux cas d’usage des NFTs
Pour un tour d’horizon plus exhaustif du monde des NFTs, je vous invite chaudement à lire l’article publié sur Ethereum-France : 🗺 États des lieux des tokens non fongibles
Les services de création et de vente
La méthode la plus simple pour acquérir ses premiers NFTs reste encore de les acheter. C’est loin d’être la seule méthode, comme nous le verrons plus bas mais avant cela, voyons rapidement les principales plateformes et leur modalités.
Le site le plus couramment utilisé est probablement OpenSea, qui permet des ventes directes ou aux enchères. Rarible est une autre option facilement accessible et potentiellement plus optimisée pour permettre aux créateurs d’émerger. On le décrit parfois comme le “Etsy” des NFTs.
D’autres services existent, avec des approches plus curatives, comme par exemple Foundation qui est sélectif sur ses artistes et où chaque œuvre est un exemplaire unique.
Chaque service vient avec des modalités différentes et des types de NFT parfois différents également : ERC-721 ou 1155 expliqué ici. Les règles qui régissent leurs enchères et le partage de revenus affectent également l’orientation générale de la plateforme. Pour commencer à collectionner avec goût, il est bon de savoir au minimum ce que l’on achète !
NFT + Jeux-vidéos, sous toutes leurs formes
L’un des scénarios d’utilisation les plus évidents pour les NFTs, c’est bien sûr le jeu vidéo. Quasi tout le monde le comprend immédiatement dès que l’enjeu de la rareté numérique prouvable est bien saisi.
Un nouveau degré de persistance
Sans NFT, un joueur peut se retrouver à se battre des jours dans un jeu en ligne pour obtenir un objet… qui n’est pas vraiment le sien. L’action est parfois si répétitive que le terme “farming” est aussi utilisé par les joueurs pour décrire leur pratique (sens légèrement différent du “farming” des DeFians).
Le service du jeu en question peut s’arrêter par exemple (si c’est un jeu en ligne) et bien souvent le joueur ne peut pas échanger son objet librement. Incorporer des NFTs dans les jeux-vidéos permet l’existence d’une persistance qui n’est pas dépendante de l’éditeur du jeu.
La persistance, comme tout joueur et tout DeFian le comprend bien, c’est en quelque sorte l’âme d’un jeu en ligne. Néanmoins ce n’est que le niveau le plus fondamental de l’apport potentiel des NFTs dans les jeux-vidéos. Ils permettent également tout un ensemble de logiques additionnelles grâce à leur dimension programmable, entre autres :
- Des histoires vraiment co écrites par des joueurs et dont on peut se souvenir.
- Des objets qui peuvent exister dans plusieurs jeux, voire potentiellement avec une histoire qui se nourrit des différents univers où l’objet est impliqué.
- Des joueurs célèbres qui laissent leur une vraie marque dans le jeu, bien au delà d’un boss ou lieu à leur nom
Certains standards de NFTs, comme le 1155 vont plus loin et permettent l’existence d’attributs qui évoluent sur les différents tokens. Ils permettent ainsi d’envisager une nouvelle forme de persistance où les actions du joueur se traduiraient potentiellement par des actions concrètes (on-chain) prises pour l’organisation (la DAO) maître du/des jeux impliqués.
L’apport d’un système d’échange de valeur dans les mondes numériques
La rareté numérique prouvable est un enjeu essentiel depuis le début des premiers mondes en ligne persistant. Tous les jeux qui rencontrent une large audience connaissent aussi un “marché noir” développé et abouti.
À chaque monde numérique son bazar réglé en argent bien réel : par exemple pour le MMORPG World of Warcraft, une simple recherche google permet d’acheter de l’or ou différents autres services pour accélérer la progression de son personnage grâce à un marché secondaire de prestataires de service.
Avoir un objet, potentiellement créé par l’éditeur du jeu mais non dépendant de celui-ci pour son existence concrète, c’est absolument nouveau. Cela ne signifie pas, bien sûr, que chaque objet de chaque jeu connaîtra une deuxième puis une troisième existence dans un support autre que celui de leur première existence, mais c’est désormais une possibilité.
Imaginez si vous pouviez déployer votre Dracaufeu - celui qui dort dans votre GameBoy depuis plus de 15 ans - dans une arène Pokémon en réalité virtuelle. Il deviendrait un objet numérique, représenté par un NFT en incorporant toute votre histoire avec lui, le rendant également, de fait, unique. Chaque combat ou tournoi pourrait laisser des traces sur l’objet-NFT, comme par exemple un affaiblissement temporaire ou l’apprentissage de nouvelles capacités.
Voici une vision primitive du “endgame” que j’entrevois, à la croisée des jeux vidéo, des NFTs et de la réalité virtuelle. Il y a déjà tout un concept pour décrire cette nouvelle réalité qui prend forme sous nos yeux : le Metaverse. Il s’agit de mondes virtuels persistants composés entre autres de NFTs. N’hésitez pas à suivre la newsletter francophone référence en la matière pour en apprendre davantage : MetaVersalFR.
Farmer des NFTs ? NFT + DeFi
Si les NFTs débarquent dans les jeux, l’inverse se vérifie également : le jeu et les NFTs débarquent également dans la DeFi.
Tout a commencé très simplement, avec une approche que tout DeFian connait bien : et si on farmait des NFTs plutôt que de les acheter ? C’est le concept de Meme, où l’utilisateur met en jeu des tokens MEME pour obtenir des points (pineapples) servant à obtenir les NFTs désirés.
Il n’y a pas d’autre frais que les coûts en gaz des différentes opérations et potentiellement un frais de minting payé en ETH pour certaines pièces. Malgré tout, de nombreuses pièces sont très désirables et désirées sur le marché secondaire.[5]
Meme a désormais plusieurs mois et est devenu un service qui a réussi à dépasser son propre token. Les collaborations avec différents artistes sont fréquentes pour proposer de nouvelles collections, mais également directement avec des projets.
Ainsi, Meme a servi de support à un jeu avec BadgerDAO. En déposant des tokens bBADGER ou UNIv2 BADGER/wBTC, les utilisateurs ont pu farmer 6 NFTs différents relatifs à l’univers du projet. Le premier joueur qui a assemblé les 6 NFTs différents a pu ouvrir un coffre (smart contract) et recevoir une belle quantité de tokens BADGER en bonus. En outre, la possession de ces NFTs a servi de facteur bonus sur la distribution (airdrop) du token DIGG. La seconde partie du jeu NFT de Badger vient de commencer.
D’autres services utilisent Meme avec une approche similaire. Par exemple, la plateforme YOP propose de farmer des “tickets” de différentes raretés. Ils permettront potentiellement un accès avant le grand public, une fois que le service sera disponible. On retrouve ainsi la dimension communautaire des NFTs.
88MPH fait quelque chose de similaire en offrant des NFTs aux plus grands utilisateurs de ses nouveaux produits quelques semaines après leur lancement. La possession d’un tel NFT serait également un excellent critère pour cibler les utilisateurs les plus pertinents pour tester les nouvelles versions et participer plus activement au développement du projet (pure illustration de ma part, il n’y a pas eu d’annonce officielle en ce sens à ma connaissance).
Aller toujours plus loin avec des NFTs
Dans cet article, nous avons principalement développé quelques approches qui illustrent bien les possibilités. Pour finir, je vous propose un balayage un peu plus rapide de ce qu’il vous reste à découvrir.
En France, un artiste avec lequel j’ai eu l’occasion d’échanger explore un univers qui pourrait s’apparenter à “du jeu de rôle avec des NFTs”. Arke, par exemple, propose une collection innovante car “animée” avec Legends of Cryptonia.
Outre les habituels personnages, certains ont été empoisonnés, d’autres ont des statuts particuliers et l’histoire de Cryptonia s’écrit encore tous les jours. La première “créature” est désormais en vente et donne l’accès à plusieurs personnages empoisonnés.
Les possibilités offertes par les NFTs, grâce à leur nature programmable, sont effectivement infinies.
Avant de conclure, considérons donc quelques autres cas d’utilisation encore non abordé dans cet article :
- Les NFTs sont aussi utilisés comme des badges commémoratifs pour se souvenir et montrer sa présence à un évènement particulier. Le projet POAP permet par exemple de créer des “preuves d’attendances” pour un moment ou événement simplement.
- L’appartenance à une communauté pourrait également être directement représentée par un NFT modulable. Cela permettrait entre autres d’enregistrer l’histoire commune grâce à la sauvegarde de chacune des actions on-chain de tous ses membres. Cette utilisation est bien sûr plutôt irréaliste aujourd’hui avec les frais en gas du mainnet, mais envisageable sur L2 ou sidechain.
N’oublions pas également que j’ai concentré cet article sur les usages communautaires et artistiques des NFTs. C’est passer sous silence tout ce que peuvent permettre les NFTs en termes de propriété intellectuelle ou même de biens physiques.
Fondamentalement, les NFTs ont le potentiel de devenir un nouveau type de “dictionnaire universel” permettant de représenter et définir n’importe quel objet mais surtout famille ou catégorie d’objets de manière fiable et on-chain. Cela permet la “tokenisation” de ce qui n’était pas tokenisable par le passé (bien non fongibles). Avec la tokenisation vient tout un ensemble d’options - comme les DeFians chevronnés le savent bien et les autres le découvriront très vite.
Bien sûr, les cas d’utilisation de ces NFTs restent encore très primitif, dû à leur restriction principale : des coûts en gaz conséquents pour créer, manipuler et interagir avec des NFTs. Je pense que la dimension essentielle des NFTs dans l’organisation du monde numérique de demain deviendra encore plus évidente avec la démocratisation de ceux-ci que va permettre le développement des différents sidechains et Layer 2.
Censurabilité des médias associés aux NFTs
Dans cet article, je n’ai pas abordé un point essentiel sur les NFTs : la conservabilité des médias qui leur sont associés. Pour qu’il soit réellement persistant et résistant à toute censure, le NFT doit incorporer une référence directe vers le fichier média associé, lui-même hébergé en utilisant un support résilient comme l’IPFS. Pour plus de détails sur la question, je vous renvoie vers cette discussion claire et détaillée sur Twitter :
À la découverte des NFTs
J’espère que cet article d’introduction vous aura plu et appris quelque chose de nouveau. Les NFTs sont un sujet d’intérêt pour moi depuis longtemps et renouvelé récemment. Outre mes recherches sur la DeFi, j’entends également partager mon expérience avec les NFTs sur ce blog. Mon dernier article sur le sujet a été écrit il y a plus de trois ans, il était temps que je reprenne la plume !
Si vous préférez les formats plus interactifs, sachez que j’anime désormais une émission hebdomadaire le Jeudi soir à 19h pour en apprendre toujours plus sur le sujet. Je reçois autant que possible des artistes francophones comme Arke ou TheBlackSea. Vous pouvez retrouver les précédentes éditions sur ma chaine Twitch.
🙏 Un grand merci à HHK, Charles, Thomas, Erwan, PhilH & FrenchTony pour leur relecture attentive de l’édition française de cet article et sa traduction en Anglais.
Notes et références
Les notes de bas de page vous aident à approfondir différents sujets mentionnés dans l’article :
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L’artiste Beeple a vendu son oeuvre “Everydays : The First 5 000” pour environ $69M. Des médias grand public ont couvert cette vente, comme TheVerge, le NYTimes ou encore Bloomberg.
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Cet article vous aidera à en apprendre plus sur les CryptoPunks et la démarche de l’équipe derrière (LarvaLabs).
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NFTX est l’un des services pionniers en la matière.
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Tout comme en DeFi classique, plusieurs outils existent pour suivre votre farming et la situation sur les pools. L’aperçu des fermes est très utile sur NiftyRank.